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Phéromone maternelle du chien – NatCom | Natural Communication

Phéromone maternelle du chien

Dogs (Canis familiaris) are the oldest pets and are now the most popular pets in Western societies after cats. The origin of the domestication of the dog is a complex story. Archaeological records and phylogenetic analyzes seem to indicate a European origin of the domestication of the dog, with several aborted episodes of domestication. Domestication began long before the agricultural revolution with the association of gray wolves (Canis lupus) with humans between 11,000 and 33,000 years ago, when humans hunted megafauna. Archaeological records show what are supposed to be the morphological characteristics of an emerging domestication around 30,000 BC: reduction in overall size, shortening of the jaws and widening of the muzzle, often without reduction in the size of the teeth of so that the cheek teeth are compacted.

Le succès du chien domestique en tant qu’espèce dépend de sa capacité à interagir socialement avec les membres de sa propre espèce et, surtout, avec l’être humain. Une interaction efficace dépend à la fois d’un répertoire de signaux par lequel les intentions sociales peuvent être exprimées, et aussi de la capacité cognitive d’interpréter le comportement des autres. Pour le chien, ces deux capacités doivent inévitablement être dérivées de celles de leur espèce ancestrale (le loup gris), même s’ il a été démontré que les capacités cognitives du chien domestique ont été considérablement modifiées par le processus de domestication.

Une communication efficace entre le chien et le propriétaire est capitale pour établir une relation réussie, mais cela a fait l’objet de relativement peu d’attention en recherche. La mauvaise communication entre le chien et le propriétaire a souvent pour origine des différences de sensibilité sensorielles entre les deux espèces. Les humains et les chiens produisent et répondent aux signaux visuels et auditifs, mais lorsqu’ils communiquent avec les chiens, les humains favorisent la communication verbale, tandis que les chiens vont principalement se focaliser sur le regard et la gestuelle.

Les chiens ont un odorat extrêmement développé et l’olfaction occupe une place centrale à la fois pour communiquer et assimiler des informations provenant d’autres chiens et personnes. Pour autant, une communication olfactive intentionnelle entre le chien et l’homme est pratiquement impossible, en raison du décalage extrême entre leurs capacités sensorielles olfactives respectives. Notre incapacité à imaginer, même en partie, le monde olfactif dans lequel les chiens évoluent se manifeste également par un puissant biais anthropocentrique dans nos recherches sur la communication. Par exemple, l’intérêt pour la cognition canine s’est presque entièrement concentré sur la communication visuelle, le principal moyen par lequel nous communiquons avec les chiens. De même, la recherche a accordé beaucoup plus d’attention à la communication visuels entre chiens qu’à leur communication et à la collecte d’informations olfactives, alors que les chiens privilégient souvent le flaire au regard, et qu’il est maintenant démontré qu’ils apprennent plus efficacement les tâches de discrimination olfactives que visuelles.

Dans ce contexte, le rôle des phéromones dans la communication chez le chien est un sujet d’étude encore récent mais très prometteur.

Dogs are social animals with a strong need to interact with members of their group, which includes human individuals in their foster families.

A very strong social bond between the dog and their owner can result in hyperattachment leading to significant anxiety. It is characterized by behavioral disorders, sometimes very worrying, when the dog is separated or is prevented from accessing its owner: vocalizations, inappropriate eliminations (droppings and urination), vomiting, destruction of furniture, depression, stereotypies, self- mutilations, tremors.

Likewise, veterinary visits cause anxiety in the majority of dogs. As a result, some can be difficult or even dangerous to handle, reducing the quality of care provided to them.

Loud noises like the slam of fireworks or thunder are a source of fear for dogs. They have been shown to manage their anxiety generated by these situations when given the opportunity to seek refuge in a safe environment. The addition of maternal pheromones dramatically improves the choice and acceptability of a safe place in which the dog can seek refuge.

Dam nursing her puppies

Pour toutes ces situations anxiogènes, NatCom préconise l’emploi d’analogues de la phéromone maternelle. Comme le chat et le lapin, le chien est une espèce altriciale : les chiots naissent aveugles et sourds et ont une mobilité très réduite. L’olfaction, bien qu’encore peu développé à la naissance, est la seule modalité sensorielle, avec le toucher, à la disposition des chiots. Leur survie est entièrement dépendante des soins apportés par leur mère. Pour cette raison, leur développement physique et social est principalement déterminé par les interactions qu’ils entretiennent avec elle.

Après la naissance, les chiots sont exposés à des phéromones sécrétées par les glandes sébacées situées dans le sillon inter-mammaire de leur mère et sont responsables du sentiment de bien-être ressenti par les chiots lorsqu’ils sont avec elle. Elles ont aussi démontré des propriétés apaisantes chez le chien adulte dans des nombreuses situations stressantes et testées cliniquement. En plus de leurs bienfaits dans la gestion de l’anxiété dans les situations stressantes décrites précédemment, elles améliorent la réceptivité des chiots aux processus de socialisation, d’apprentissage et l’adaptation à un nouvel environnement.

Le message apaisant des phéromones maternelles peut être administré suivant différentes modalités en fonction des besoins et des conditions environnementales dans lesquelles se trouve le chien. Plusieurs modalités de distribution des phéromones peuvent être combinées en même temps. 

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