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Phéromone faciale du chat – NatCom | Natural Communication

Phéromone faciale du chat

Des preuves génétiques, archéologiques et comportementales suggèrent que le chat domestique (Felis silvestris catus) est issu du chat sauvage d’Afrique du Nord/Proche-Orient, Felis silvestris libyca. La domestication a débuté vers 10 000 ans avant notre ère avec l’avènement de l’agriculture et le stockage associé de céréales. Cette profusion de nourriture a attiré de petits rongeurs, proies naturelles des chats sauvages de cette région (i.e. Felis sylvestris lybica) favorisant le contact de ces derniers avec l’Homme.

Dans les populations sauvages de Felis sylvestris lybica, les individus sont largement espacés et ne se rencontrent, de fait, que rarement face à face. Le marquage olfactif est alors un instrument de communication essentiel, car il permet un délai de plusieurs heures ou jours entre le dépôt du signal et sa réception.

En revanche, les chats domestiques vivent souvent avec une densité bien plus élevée que celle de leurs homologues sauvages et il est donc possible que leur communication olfactive ait été modifiée au cours de la domestication. Compte tenu de la taille de leur épithélium olfactif, de leurs bulbes olfactifs et de la complexité des récepteurs associés, les odeurs constituent une part importante de leur perception sensorielle. Les chats qui vivent en groupe peuvent non seulement échanger des informations par le biais d’odeurs, mais aussi échanger les odeurs elles-mêmes pour produire des odeurs spécifiques à la colonie ou au groupe, comme cela est observé chez d’autres espèces (comme chez le blaireau, par exemple). Si plusieurs sources d’odeurs sont documentées (urine, fèces, griffades…), leurs fonctions dans la communication sont généralement encore spéculatives. En particulier, les chats possèdent de nombreuses glandes cutanées, sans que l’on sache si elles sont à l’origine de sécrétions distinctes ni si elles participent à des fonctions bien définies.

Ainsi, sont trouvés : des glandes périorales aux coins de la bouche, des glandes temporales, des glandes situées au niveau des joues, sur le côté de la tête et sous le menton (glandes sous-maxillaires). La surface interne de leurs oreilles produit une sécrétion cireuse. Des glandes caudales sont réparties de manière diffuse sur la longueur de la queue et une autre glande est située à sa base.

Les chats domestiques peuvent être confrontés à de multiples sources de stress : des rapports chats-humains conflictuels ou pauvres en interactions, des changements dans leur routine journalière, des conflits avec des congénères, des environnements peu stimulants, fluctuants ou présentant peu de prédictibilité et de contrôle…

Leurs effets peuvent être préjudiciables pour leur santé (manque d’appétit, défenses immunitaires affaiblies…) et/ou induire des comportements indésirables (peur excessive, marquage urinaire, agressivité, morsures…).

Les chats déposent des sécrétions issues de glandes situées sur leur tête en les frottant sur des objets proéminents suivant un comportement connu en anglais sous le nom de bunting (ou pavoisement ? en français). Les mâles adultes entiers ont tendance à réaliser ce comportement plus fréquemment que les femelles en anœstrus ou que les juvéniles et pulvérisent parfois de l’urine sur leurs propres marques de frottement ou vice versa. Les chats semblent être en mesure de localiser facilement leur propres marques de frottement ou ceux de leurs congénères et les sur-marquent fréquemment avec leurs propres sécrétions. Les marques de frottement de femelles entières contiennent des informations sur leur cycle œstrien, ce qui attire l’attention des mâles.

Les phéromones faciales du chat : en frottant de la sorte leur tête du menton jusqu’à la base de leurs oreilles sur des objets proéminents, les chats déposent des sécrétions produites par des glandes présentes sur leur menton, leurs lèvres et leurs joues.

Ces sécrétions faciales ont été caractérisées de manière assez détaillée chez le chat domestique. Cinq «phéromones» faciales différentes, désignées F1 à F5, ont été identifiées et leur composition chimique déterminée. Alors que les fonctions des phéromones F1 et F5 n’ont pas encore été élucidées, la phéromone F2 est connue pour être déposée par les mâles lorsqu’ils frottent leur tête sur des objets pendant leur parade nuptiale envers une femelle en œstrus. La partie F3 de la phéromone faciale possède un rôle territorial et est déposée lors du marquage facial des objets ou même contre d’autres êtres vivants – y compris leur propriétaire – présents dans leur environnement, comme un chat pourrait le faire lorsqu’il patrouille dans son espace de vie. On a constaté que F4 était impliqué dans le comportement d’allorubbing (frottement d’un individu contre un autre de la même espèce) entre les chats et on pense (bien que non confirmé) qu’il permet de réduire les comportements agressifs entre les chats impliqués.

Parmi ces 5 phéromones identifiées dans les sécrétions faciales du chat, les propriétés de l’une d’entre elles, la F3, présentent des applications intéressantes en thérapie comportementale du chat. En effet, elle aide le chat dans son organisation spatiale, à se familiariser avec son territoire, à s’y attacher et à se créer un environnement rassurant. Elle améliore aussi les relations avec ses congénères et fournit une stabilité émotionnelle au chat. 

NatCom est en mesure de proposer une solution répondant aux besoins de votre chat lorsqu’il présente des troubles comportementaux provoqués par le stress générés par un nouvel environnement. Pour un chat, un « nouvel environnement » est une notion large, qui va bien au-delà du simple fait d’un changement de lieu, impliquant des situations multiples et variées :

  • l’emménagement dans une nouvelle habitation (suite à un déménagement ou simplement le temps de passer des vacances)
  • des travaux de rénovation, un  changement de mobilier
  • les visites chez le vétérinaires, l’hospitalisation
  • le transport en caisse
  • l’arrivée d’un nouveau-né, une personne inconnue, un nouvel animal de compagnie (chat ou autre)
  • le décès d’un membre faisant parti du foyer (personne ou animal)
  • des changements dans le comportement des propriétaires (nouveaux horaires, anxiété, nervosité…)

La phéromone  peut jouer un rôle similaire à celui de l’odeur du nid, grâce à quoi la proximité avec le message chimiques qui a été déposé dans une zone agit pour réduire l’anxiété et augmenter la sensation de sécurité.

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